JournaldUneMytho - Journal d'une Mythohttp://journaldunemytho.cowblog.frMytho ? Simplement dans le fait que je mens aux gens sur mon moral. Ca va ? Oui. ( = Non !!!! >< ) Je trouvais que ça sonnait bien. Bienvenue chez moi :)CowblogfrMon, 25 Apr 2011 22:23:43 +0200180http://journaldunemytho.cowblog.fr/first-of-all-3103691.htmlFirst of allhttp://journaldunemytho.cowblog.fr/images/iwishyouwouldloveme.jpg
(Article écrit dans la nuit du 24 au 25 avril)

Aujourd’hui, je n’ai presque pas parlé à Nanou. Nanou, c’est le mec que je veux récupérer. Celui qui m’aimait plus que tout mais que je ne voyais pas. Bien sur, ça n’est pas son nom, mais si vous le voulez bien, on l’appellera comme ça quand même. Nanou donc, a toujours été le meilleur pour moi. Sauf qu’il était ultra possessif et très jaloux, surtout que l’on ne se voyait pas, Nanou et moi, ce qui rendait ça encore plus difficile. Au bout d’un moment, j’ai été méchante avec Nanou. Je lui ai dit des choses que je ne pensais pas, des conneries, des infamies. Je l’ai fait pleurer mon Nanou. Je lui ai fait du mal. J’ai transpercé son cœur tout gonflé d’amour pour moi.
Un jour, j’ai joué l’adolescente débile à souhait...

Un jour donc, j’ai préféré Poupinou à NanouPoupinou était plus près, plus accessible et puis surtout, Poupinou me vendait du rêve. Nanou gardait le rêve qu’il pouvait m’offrir pour lui. Je présume que ça a été sa seule erreur au milieu de toutes les miennes.
Poupinou donc, me vendait du rêve. Le problème avec les rêves, c’est qu’on finit toujours par se réveiller. Le réveil fut dur, brutal, comme une sonnerie stridente qui nous pousse à jeter le maudit appareil contre un mur, par la fenêtre ou .. juste le plus loin possible. Poupinou n’était pas gentil avec moi. Poupinou regardait souvent ailleurs si l’herbe était plus verte. Poupinou mentait sur ses sentiments. Poupinou est parti loin loin loin. J’ai toujours des choses à rendre à Poupinou d’ailleurs. Je l’ai largué n’importe comment. Je n’en suis pas fière. Mais il était tellement désagréable que ça m’a fait un bien fou, un soulagement, un renouveau.
Sauf que, pendant cette année avec Poupinou, je n’avais jamais oublié Nanou.
Nanou et ses appels tous les soirs, Nanou et notre complicité, Nanou et moi, son supposé grand amour. Nanou me manque. Mais Nanou a trop souffert pour que je tente quoi que ce soit. Cela faisait un an, il m’en voulait à mort et puis, je n’étais pas bien sure de ce que je voulais au fond.
Pendant un an encore, j’ai divagué à gauche, à droite. J’en ai eu un juste après Poupinou pour panser mon petit cœur de l’absence de Nanou. Et puis je me suis estimée très bien toute seule, jusqu’à ce que certains arrivent. J’en ai eu alors plusieurs en même temps sans jamais voir personne. Le sexe ? Il était associé à Poupinou et à celui qui avait duré une semaine juste après. Je me dégoutais trop d’avoir couché le premier soir avec lui.
Je ne suis pas une salope, si ?

Poupinou ne m’a jamais manqué. Je pense que ça a duré si longtemps avec lui parce que je ne voulais pas avoir fait souffrir Nanou pour rien. Je ne pensais qu’à Nanou, s’il allait bien, s’il avait refait sa vie. Rumeurs de mariage ? M’aurait-il déjà oublié ? Dur, ça me déprimait.
Aucun autre homme ne retenait mon attention. Une nuit, un mois, plusieurs. Qu’importe. Une fois la folie des premières heures de nouveauté passées, je ne voulais que retrouver ma sérénité d’avant. Je rêve de Nanou. Plusieurs nuits d’affilée. Je me réveille paniquée, triste,
les joues mouillées.

Alors, j’entrepris de retrouver Nanou, par tous les moyens. Sauf que, Nanou se cache bien, ne garde contact qu’avec très peu de gens et ce peu de gens était trop loyal pour me donner quelque information. Sans numéro de téléphone, adresse msn, ou autre, je me retrouvais bredouille.

Un jour, je retrouve ce que l’irc où j’avais rencontré pour la première fois mon Nanou était devenu. Sauf que personne ne semblait le connaitre. J’ai alors du manipuler un petit gogole qui me kiffait déjà pour pouvoir arriver à mes fins. Il me donne alors l’adresse msn utilisée pour parler de ce serveur … Sauf que mon Nanou semble ne jamais se connecter, ou alors tous les 36 du mois.

De plus, enfer et damnations, une amie commune lui a insinué que je voulais lui reparler et sa réponse fut «  Pas moi, plus jamais. »
Le désespoir m’envahit. Nanou me hait. Nanou me préfère sans lui. Nanou me veut en dehors de sa vie. Je n’en dors plus les nuits. Je réfléchis. Est-ce que je fais ça pour les bonnes raisons ? Ne vais-je pas le faire souffrir à nouveau ? Est-ce que c’est vraiment de l’amour ?

Oui-Non-Oui. Alors je m’entête, j’insiste. J’ajoute le msn sur une adresse bidon avec une blonde en photo. Nanou n’a jamais aimé les blondes mais Nanou semble avoir tellement changé que je ne sais plus bien ce qui est encore vrai ou faux. Et j’attends, j’attends. Je demande à notre amie de lui reparler de moi, d’insister. Je pleure. Aurais-je perdu Nanou pour toujours ? Les regrets m’assaillent.

Je pense toujours à  Nanou. Je suis un peu occupée. Mais j’y pense, j’espère toujours. Mes vœux de minuit sont pour lui.
Et là, un jour, je me connecte par hasard sur cette adresse bidon. Et IL vient me parler. Je n’ose pas y croire. Je rêve. Je me pince. Rien n’y fait. Nanou est froid, Nanou est presque cinglant. Mais Nanou me parle et, rien que ça, me rend la plus heureuse du monde. Je ne vois pas ses réflexions, je ne vois pas ses remarques. Je ne vois que Nanou. Nanou n’aime toujours pas les blondes. Ca me rassure, je ne le suis pas. Nanou s’adoucit. On finit par migrer sur mon vrai msn. Moi qui pensais que cela n’allait durer que quelques minutes. Nanou veut me reparler. Puis, Nanou me parle de ce qu’il a vécu à cause de moi, de sa relation d’un an et demi, de tout ce qui a changé en lui.
Mon Nanou me manque. Mais Mon Nanou n’est plus vraiment là. Mon Nanou est passé de ses couleurs chatoyantes au noir et blanc. Nanou est terne, il a perdu son éclat.
Tout ça, à cause de moi.


Je m’en veux encore beaucoup. Je déteste tout ce que je lui ai fait subir. Je me hais d’avoir volé son éclat à Mon Nanou. Mais je ne lâche pas. Je veux Nanou, je l’aurai. Avec ou sans relation d’un an et demi. Nanou me parle de son nouveau chien de 6 mois, le mien en a 5. C’est fou ce que l’on peut se ressembler, gaga devant nos chiens. On rigole un peu comme avant.
Et puis Nanou m’appelle. Nanou m’appelle comme il le faisait avant tous les soirs. Sa voix chante à mon oreille. Je n’ai jamais pu oublier cette voix. Sauf que, elle aussi, elle a perdu de son éclat. La voix de Nanou n’est plus douce avec moi. La voix de Nanou n’est pas aussi dure qu’avec les autres mais elle n’est plus aussi belle qu’autrefois lorsqu’il me disait tant de mots doux. Et là, grosse claque. Nanou a changé, vraiment. Je n’y croyais pas jusque là, sa voix me l’a assuré. Nanou n’est plus le même. Nanou n’est plus à moi. Nanou souffre. Mais j’espère toujours. Je veux soigner les souffrances de Nanou. Je veux panser son petit cœur meurtri. Mes études de médecine ne me servent-elles donc à rien quand c’est comme ça ? Non. Vraiment, les plaies du cœur sont un vrai casse-tête à guérir.

Nanou revient le lendemain. Je suis étonnée. Lui qui est censé ne se connecter que les 36 du mois. On reparle, encore et encore. Je suis aux anges. Je prends tous les morceaux de lui que je peux. Nanou me rappelle le soir. Compte-t-il le faire tous les jours ? Nanou se couche tard pour moi mais se lève tôt. Nanou est fatigué. Nanou a toujours ses histoires de famille.
Mais surtout, Nanou est perdu. Il ne sait plus. Perdu entre deux femmes. Je remue ses souvenirs, je réouvre la partie du cœur où il m’avait enfermée. Je le remets face à ses sentiments pour moi. Sciemment, je l’avoue.
Je veux Mon Nanou.

J’ai peur de ne pas lui plaire, et réciproquement. Je lui avoue. « Jamais tu ne me décevras, jamais tu ne pourrais ne pas me plaire car moi, je t’aime déjà »
Il m’avoue alors :
« Le truc, c’est que je t’aime aussi. Jamais tu ne me décevras, jamais tu ne pourras ne pas me plaire. »

«  Je t’aime aussi » ?!!!! * la plus heureuse de toutes *

Sauf que Nanou est toujours entre 2 femmes. Nanou n’est pas sur de pouvoir me faire confiance. Nanou hésite. Nanou m’aime mais ne veut plus souffrir.
Et moi, je brûle d’impatience de le serrer dans mes bras, je ne peux m’imaginer sans lui.
Nanou parle de maison, il parle « d’habiter ensemble plus tard » et « d’enfants », de « jardin avec nos chiens ». Nanou me donne du rêve, le rêve qu’il ne m’avait pas donné auparavant.

Aujourd’hui, Nanou est fatigué, déprimé. Encore ces foutues histoires de famille. Nanou ne veut pas parler alors que j’ai tant besoin de lui. Je le laisse partir. Je le laisserai aussi revenir. Aujourd’hui, j’en ai marre de ne vivre que pour lui, de ne penser qu’à lui depuis des mois, des années. Oui, aujourd’hui, j’en ai marre d’aimer Nanou.

 Mais j’ai Nanou ancré dans la peau. Alors là, j’écris pour me remémorer certains souvenirs, j’écris pour me libérer de mon amour incommensurable pour Nanou (me libérer ou l’ancrer encore plus profondément ? :) )

J’aime Nanou, je me suis promis de ne plus jamais le faire souffrir. Je continue mes vœux de minuit pour que je finisse avec lui. Je me dis que demain, je lui parlerai et que demain, j’aurais peut-être une chance de l’entendre.
Je sais que Nanou a toujours un faible pour moi, je vais en jouer. Il le faut. J’ai promis de ne pas le manipuler mais j’en meurs d’envie.


Jai besoin de Nanou. Je veux le rendre heureux. Je l’aime.

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